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Lim Bong Kwang - Trick and take everything from you Again, just playing a game all for fun Hundreds of lies

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Lun 15 Juil 2024 - 12:28
Lim Bong Kwang
Pycho b*tch
Lim Bong Kwang
Crédits : Rathiel
Messages : 4
Cookies : 1371
Date d'inscription : 24/12/2023
Age : 31
Localisation : Dans son bunker.
Attention aux âmes sensibles, cette fiche contient des allusions de violence et de suppression d'un être humain.


Lim Bong Kwang
Just doing things my own way The bigger the pain, the sweeter it remains Make you addicted, You can’t tell pain from love


Devant le miroir

Nom et Prénom • Puisqu’il faut se présenter, je me prénomme Bong Kwang, Lim Bong Kwang. La première syllabe provient du fameux phénix immortel, Bonghwang, la seconde se traduit par sauvage. Quant au nom de famille, il est très commun.
Date et âge • Né un sept juillet  1993, j'ai atteint les 31 étés ce mois-ci.
Lieu de naissance • Busan, le ville côtière aux paysages inoubliables . Tout comme ma personne.
Nationalité et origines • De manière officielle, coréen pur souche. Toutefois, durant l’invasion du Japon il y a des dizaines d’années, notre sang s’est mêlé à celui de l’envahisseur. D’ailleurs, cela a créé des tensions au sein des différentes branches de notre clan.
Statut • Mes parents ; très conservateurs, m’ont fiancé à la fille d’un clan ennemi. Malgré mes vives protestations, ils persistent et m’obligent à la voir. C’est mal me connaître, je me comporte comme un célibataire et ne manque jamais de la traiter comme il se doit cette mégère.
Métier ou études • Si un cloporte demande, homme d'affaires. Comme je regrette la belle époque où il était encore possible de déambuler, en plein jour, tatouages au vent et batte de baseball à la main afin de casser quelques bouches. Les études ne m'ont jamais vraiment intéressée, car un poste lucratif répondrait à mes besoins grâce aux relations de la famille. Mon temps est précieux.
Groupe • Les appréciateurs. Dans ma famille, la noirceur coule dans nos veines, génération après génération.
Avatar •  Le magnétique Lee Tae Min.

Dérives de l'esprit

Petit(s) secret(s) plus ou moins avouables • Sa famille a crée un gang dont il reste seulement lui de la branche principale, escroc, a une fois eu un homme dans la peau et reste dans le déni par rapport à cette relation.

Anecdotes, caractère • comédien né : Si Bong Kwang n'était pas né dans une famille de malfrats, il aurait peut-être pu  devenir un acteur.  Durant l'enfance, il exerçait ses compétences sur les enseignants et ses petits camarades. Difficile de résister à cette petite bouille angélique, comment aurait-elle pu commettre la moindre bêtise n'est-ce pas ?  Afin d'épater la galerie, il mentait et en faisait des tonnes. Pourtant, il avait déjà une facette plus sombre et n'hésitait pas à user de son talent dans le but de punir les personnes n'allant pas dans son sens. Bon nombre de ses camarades se sont retrouvés avec des punitions alors que Bong Kwang était le responsable ou initiateur. À l'époque, il n'avait déjà pas de scrupules à se servir  des autres. De quoi rendre fiers ses parents et présager un avenir radieux dans le monde du crime.

Problèmes avec les femmes. Dès l'enfance, il a été exposé aux critiques faites contre sa grand-mère maternelle, la blâmant au lieu de comprendre. Il avait eu un sacré choc en découvrant la vérité. Il les considèrent comme des moins que rien libidineuse pour rester poli. Le fait que sa mère était trop occupée à  gérer les activités du clan n'a pas aidé son cas. Comme tous les fils de famille aisée, il a été élevé par la gouvernante et des précepteurs. La gentillesse de l'employée n'a pas aidé la cause féminine.

Descendant de sang mêlé. Notre branche de la famille a tout fait afin de conserver cette information loin des oreilles étrangères, mais cela n'empêche pas de recevoir des insultes régulières lors des rares réunions obligatoires. Oser insulter Bong Kwang à ce propos est suicidaire. Cela le fait entrer dans une rage voire folie meurtrière. Il ne s'arrêtera même pas lorsque l'inconscient sera évanoui. Attention aux bons samaritains, il s'attaquera à eux sans hésitation. Seuls sa sœur Bong Chae et son seul ami d'enfance possèdent ce pouvoir magique.

Le phénix légendaire a été choisi en tant que symbole du clan, car il incarne le renouveau. Sa création s'est réalisée durant une période de troubles. Durant son histoire, il y a eu des hauts et des bas; mais, mué par le même souhait; il a su perdurer malgré les épreuves. Tel un hommage, les membres de la famille principale portent la particule Bong. L'animal est tatoué uniquement sur la peau du chef et de l'héritier. Malheureusement, depuis la purge, c'est sur le dos de Bong Kwang qu'il trône désormais.

Durant son enfance il a reçu la formation de tous les fils de membre de gang, à savoir pas mal d'arts martiaux, en étant convaincu que tous les enfants le faisaient aussi. Or, ce n'était absolument pas le cas. Seuls les familles de militaires le font aussi.

Bien qu'il soit né en Corée du Sud, Kwang n'a pas hérité de leur capacité à bien gérer les périodes de grand froid et de chaleur lourde les étés. Le froid ne me dérange absolument pas, par contre le chaud, c'est une autre histoire. Quand il fait trop lourd, il se transforme en loque sur son divan. Ça peut aller jusqu'à des pertes de connaissances. En général, il s'arrange pour ne rien à voir à faire ces jours-là.

N'échappant pas à la réputation masculine, il collectionne les beaux véhicules. Au second sous-sol de son domicile justement, plusieurs voitures de luxe, sportives, et pas mal de motos sont entreposées. Certaines sont équipées de fausses plaques d'immatriculations, c'est plus facile pour faire des excès de vitesse et ne pas pouvoir être retrouvé.

Son grand-père et son côté paranoïaque prévoyant ont un peu déteint sur Bong Kwang. Même si d'apparence, l'endroit où il vit ne paie pas de mine vu de l'extérieur puisqu'il s'agit d'un grand entrepôt à moitié en ruine, l'intérieur n'a rien à voir. Il a été entièrement refait tout en se voyant équipé d'un système de surveillance haut-de-gamme. En plus des protections liées à l'informatique et à la dernière technologie, Il y a même au bunker sous-sol . Il y a beaucoup de choses qui ne doivent pas être vues

Dans une de mes planques, ont été rassemblées toutes les fausses identités déjà utilisées et les passeports qui vont avec. C'est très aisé de s'en procurer lorsque l'on fait partie de la kkangpae et que l'argent n'est pas un problème.

Il est responsable de la disparition d'un camarade de classe qui se croyait trop important. La victime représentait ce qu'il haït le plus au fond de lui-même. (Son attirance envers un homme). Il peut se montrer excessif afin de le dissimuler voire violent. Désormais, il clame ne jamais avoir été intéressé par le sexe et les amours. Kwang ne se plonge pas dans le passé et n'est pas capable de remettre en cause ses décisions. Il Sun restera à jamais dissimulé dans une part de son cœur desséché, à son insu, car son corps est plus honnête par rapport au bonheur que représentait son ex. Sans soleil, sans source d'énergie, la fleur empoisonnée est condamnée à disparaitre, elle aussi.

ÉVEIL DE LA FLEUR EMPOISONNÉE

D'aussi loin que remontent mes souvenirs, je ne me suis jamais senti tout à fait comme les autres. Leurs conversations, leurs jeux, ou encore leurs centres d'intérêts m'indifféraient. Le système scolaire et les études ne me passionnaient pas non plus. Mon physique éveille chez certains un attrait impossible à ignorer, positif ou bien négatif. Cela m'a semblé être un atout contre les autres. Doté d'un certain talent de conviction, amplifié par ma sœur Seon, certains me prennent encore pour un agneau inoffensif. Mon plaisir réside dans la manipulation et ma fierté de ne jamais me faire prendre. Tous les moyens sont bons dans un souci de réussite. Sournois ou diabolique ? Moi ? Mais ce ne sont pas des défauts, davantage des compliments. Lorsqu'une personne a enfin réalisé mon côté vénéneux, il est déjà trop tard. Elle n'a plus la capacité de s'échapper d'entre mes ronces, engourdie par le doux poison. Pire, elle risque de réclamer davantage, incapable de distinguer l'amour de la haine.

Les femmes ? Je les ai en horreur, qu'elles restent à la maison ces êtres inférieurs. Selon la situation et les créatures alentour, mon discours peut devenir parfois vulgaire. Un regard de travers, une parole me déplaisant et l'auteur sera confronté à mon côté violent. Ne jamais me contrarier, encore moins évoquer mon métissage, sinon l'insolent constatera à quel point, en bon sadique, j'adore lire la souffrance et la peur dans le regard de l'autre. De mon point de vue par contre, tout est permis. Acerbe, arrogance, hypocrisie, cynisme étendent les palettes de ma personnalité. Profiteur et dépensier, mon baratin et mon obstination sont sans pareils lorsqu'il s'agit d'acquérir l'argent des autres. Ce n'est pas pour rien que mon travail est dans la finance. De plus, rien n'a d'importance comme le soulignent parfois mes haussements d'épaules. Les conséquences ne me préoccupent pas non plus. Vivre l'instant présent, être libre. Certains audacieux pseudo psychologues pourraient constater une certaine rigidité dans mon mode de fonctionnement. Il est vivement conseillé de garder cela dans leurs têtes.

D'un point de vue plus positif, mon leadership est perceptible, tout comme mon charisme. Couplé  à ma capacité à demeurer sûr de ma personne, à mon apparence inspirant à faire éprouver de la confiance chez les autres, à mon ambition c'est la combinaison parfaite d'une longue carrière d'escroc en col blanc. La nature m'ayant octroyé un beau visage, il m'est aisé de jouer au séducteur, travaillant à chaque nouvelle occasion ma facette captivante. Tenace et audacieux, il demeure vital de mener la danse, peu importe le domaine. Peu importe le temps, dès qu'une cible a été choisie, elle se pliera à mes volontés, car elle sera dupée par mon aspect très convainquant. Je sais, je sonne très intéressé et rusé lorsque ces mots sortent de ma bouche. Il faut bien jouer avec les cartes données par la destinée n'est-ce pas ? Certains m'ont qualifié d'inoubliable, je ne peux pas leur donner tort, car ce n'est pas la première fois.

Les amours ? Cela ne m'a jamais paru important. Le sexe ? Aucun intérêt non plus. L'amitié ? Assez solitaire, les amis n'ont jamais été très nombreux malgré ma capacité à mimer les sentiments quel qu'ils soient. Toutefois, il s'est produit l'improbable, je suis une personne digne de confiance et loyale envers cet ami. Si je suis de bonne humeur et aucun spectateur autour, ma personnalité devient un plus charmante. Toutefois, personne ne sera épargnée par mes critiques.

Défauts misogyne, rustre, violent, manipulateur, sadique, manque d'affection, vénéneux, parfois vulgaire, obstiné, avare, acerbe, arrogant, bagarreur, baratineur, dépensier, cynique, diabolique, macho, hypocrite, tempétueux, sournois, rigide, désinvolte, profiteur

Qualités : captivant, ambitieux, audacieux, critique, intéressé, leader, convaincant, inoubliable, séduisant, méthodique, rusé, tenace, sûr de lui, charmant, loyal, digne de confiance (cela dépend pour qui)
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Lun 15 Juil 2024 - 12:44
Lim Bong Kwang
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Un jour une histoire

Il y a des personnes qui estiment que le passé et l'héritage font un homme, je pense plutôt que ce sont ses actes qui le définissent. Même si, en réfléchissant bien, les deux sont liés d'une certaine manière. Que ce soit des actes visibles ou invisibles, qu'il s'agisse d'une action ou bien de rester passif, tout le monde possède le pouvoir d'agir et de contrôler sa destinée. Il arrivera toujours un moment où quelqu'un ou quelque chose tentera de nous ralentir ou de nous en empêcher, il ne tient qu'à nous de dire non, de passer outre et d'avancer. L'humain est fait pour se tenir droit sur ses pieds. Il avance à son rythme. S'il tombe, il se relève avec plus ou moins de facilité. Le temps qui court, indifférent et inéluctable, le rappelle à sa mémoire à chaque seconde. L'humain est une créature fragile et éphémère. Il n'est en haut de la chaîne alimentaire que grâce à sa capacité de raisonner, d'inventer pour pallier ses faiblesses. Le temps qui nous est imparti est bien trop précieux pour ne pas vouloir en profiter. Il ne tient donc qu'à nous de subir ou de supporter. Le choix nous appartient. Un petit rien peut changer toute une vie. J'en ai fait l'expérience.

FONDATION ET FAMILY

Mon existence aurait pu être identique à celles des autres si ma famille n'avait pas été un concentré de malfrats sans foi ni loi. Par contre, pas question de dévoiler comment mes parents se sont rencontrés et tout le reste. Les curieux devraient aller les interroger. Si le courage coule dans leurs veines bien entendu. Ce dont je doute. Dans la mesure du possible au vu du fonctionnement d'une organisation criminelle et de leurs propres intérêts, toutes les branches étaient soudées. Toutefois, il y a des dizaines années, un drame allait semer la discorde et les premières fissures de cette entente un peu trop idyllique prendrait fin de la manière la plus sanglante. Afin de comprendre, il est nécessaire de remonter lors de la Seconde Guerre Mondiale. À cette époque, mes ancêtres participaient au marché noir avec l'occupant et la beauté de ma grand-mère plaisait. Jeune adolescente, un maudit soldat, très insistant, a réussi à la piéger dans un coin et le malheur nous a frappés. Le sang pur dont les Lim étaient si fiers, souillé en un claquement de doigts. Ne voulant pas abandonner l'enfant à naître, ma grand-mère a accepté de se marier avec un membre du clan, évitant ainsi les mauvaises rumeurs. Entre les compréhensifs, les indifférents et ceux qui condamnaient, la famille s'est divisée, remettant même en cause notre existence au sein du clan. Un comble pour la branche principale dont sont tirés les dirigeants, génération après génération. Au début, chuchotements dans le dos, puis calomnies, insultes en tout genre, blessures des hommes de mains, disparitions, tentatives de vol, assassinats, rien n'a ébranlé la volonté de fer des dirigeants. Pas même l'attentat sous la voiture piégée de mon père.

Il n'a pas grand chose à dire de ma naissance puisqu'un nourrisson ne conserve pas de souvenirs de cette période. Dernier né, la fratrie est composée de cinq enfants, trois garçons et deux filles répartis ainsi : Bong Kyu, Bong Hui, Bong Seon, Bong Cha et moi-même. Pour les experts, il est évident que mon frère aîné, Bong Kyu a reçu l'intérêt principal de mon père en tant que futur héritier du clan. Ayant treize années de différences, trop occupé à suivre son apprentissage, il ne passait que rarement à la maison. Ce fut le même résultat avec Bong Hui, ce dernier, petit prodige de la musique était bien trop occupé avec ses répétitions et ses galas. Les seules à se préoccuper de mon existence étaient ma grand-mère et mes sœurs, des jumelles nées huit années avant moi. De caractère semblable, je me souviens suivre Bong Seon partout dès qu'elle rentrait à la maison. Elle m'a appris l'amour de la liberté, la roublardise, le fait de ne jamais baisser la tête et même à gérer les tentatives d'extorsions ou de violence. S'il le fallait, rendre la monnaie de leurs pièces. Quant à Bong Cha, une vraie boule d'affection, elle prenait toujours ma défense contre mes parents. En tant que dernier, j'ai pu mener une vie sans pression. Les années se sont écoulées ainsi, plus ou moins tranquilles. Jusqu'aux premières trahisons, le décès de ma grand-mère et les deux mariages de mes sœurs. La rage au ventre, je les ai regardés partir, les unes après les autres. Comment avaient-elles pu me faire cela ?

BITTER SWEET HELL

Certaines scènes dans les dramas sont tellement clichées qu'on le termine en ayant la certitude que ça ne peut pas réellement exister dans la réalité. Pourtant, j'ai bien été acteur de l'une d'elles. Qui dit printemps dit rentrée des classes. En grandissant, mon aura s'était intensifiée, mon regard durci, mon corps plus musclé. Il y avait toujours des cruches pour être sensibles aux mauvais garçons et j'avais aucun scrupule à les utiliser à ma guise. Elles avaient intérêts à obéir à mes ordres sinon elles étaient vite remplacées. Une vengeance contre ces traîtresses. Jouer avec les sentiments des autres, prétendre aimer l'autre, les embrasser, cela ne me posait aucun problème, tant que mon intérêt demeurait là. Â cause de mon côté androgyne, il est arrivé d'avoir des déclarations de camarades masculins, mais ma réponse demeurait la même, les frapper jusqu'à ce qu'ils promettent de me sortir de leurs têtes perverties et ne plus m'approcher. Âgé de seize étés à l'époque, convaincu de pas avoir besoin, ne ressentant aucun besoin du genre, il était évident que j'étais un néophyte en la matière. Alors que mes pas me portaient dans la direction de la maison familiale, mes oreilles entendirent une voix plus grave non loin. Qui était ce fou qui osait m'interpeller ? Habitué à être réactif, ma tête se tourna dans sa direction, le plantant des yeux. « C'est à moi que tu parles ? » Demandais-je d'un ton sec. L'autre soutint mon regard en répondant sur un ton similaire, mais avec une pointe d'arrogance de trop. « Tu vois quelqu'un d'autre peut-être ?  ». Il ne me fallut pas une seconde avant de lui tomber dessus et de commencer le combat. Alors que les coups, parades, esquives, roulements au sol m'apprennent l'essentiel. Ce type savait se battre, possédait l'expérience de la rue, le plaisir d'échanger des coups. Aucun de nous ne souhaitait éprouver la défaite. Ce fut peut-être un coup de chance lorsque des policiers, appelés par les commerçants, m'ont obligé à arrêter. Obligé de prendre la fuite, il me fallut courir loin afin de semer les flics. Arrivé au bord de la rivière, je m'arrêtais pour reprendre mon souffle, accompagné par un indésirable. « Pourquoi tu m'as suivi ?  » L'autre me répondit presque sur un ton plus penaud. « ... Et bien, je connais pas la ville, je viens d'arriver. Hors de question de terminer encore chez les flics. » Un silence s'installa quelques secondes, le temps de sortir ma bouteille de jus de mon sac et lui de s'asseoir. « C'est quoi ton nom ? » Me demanda-t-il en me privant de  l'initiative. « Bong Kwang. Et toi ? » « Assez percutant ton nom. Je m'appelle Il Sun. » Une gorgée plus tard. « Trop doux avec un crochet du droit pareil. » Répondis-je de manière objective et critique. Un test afin de déterminer ce qu'il a dans le ventre. Cette fois, cet Il Sun me prit au dépourvu en riant doucement. « Mes potes le disent souvent. » Ensuite, la discussion se poursuivit un certain temps et je consentis à le ramener chez lui.

Le lendemain, en rentrant chez moi, j'aperçus l'autre au même endroit. Il ne me semblait pas avoir convenu de le revoir, mais j'avais bien conscience que ce n'était pas le fait du hasard. Constater les traces de mes coups sur le corps d'un autres m'avait toujours apporter une grande satisfaction. J'ignorais à cette période que c'était la même chose de son côté. Faisant un léger détour afin de l'éviter, ma route se poursuivit. Il a souvent fait la conversation au début, ne m'obtenant pas toujours des réponses à mes questions. Tout comme il ne répondait pas toujours aux miennes. Â mon grand étonnement, se retrouver au même endroit chaque journée de cours m'a permis d'apprécier davantage sa personnalité. C'est au cours de nos longues discussions que j'ai appris que Il Sun venait d'une autre région et ses parents avaient divorcé, obligeant son père à trouver un endroit plus tranquille pour continuer à élever son fils tout seul. Il m'a aussi raconté qu'il avait pas mal déconné, que c'était probablement son comportement qui avait précipité la fin du couple de ses parents. Il disait aussi qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, que c'était dans sa nature et qu'au final, personne ne l'acceptait comme il était. Cette partie de son histoire nous a rapprochés beaucoup. Alors, je lui ai expliqué que le divorce était un choix de ses parents et qu'il n'avait rien avoir avec cela. De plus être seul et faire des conneries n'étaient pas de mauvais choix. C'était une manière de vivre comme une autre. Il s'est passé un certain temps avant d'avoir établi un fond de confiance et de commencer à aller ensemble faire des conneries. Il n'avait rien d'accusateur en découvrant la réelle activité de ma famille. Au contraire, ce monde le fascinait. Il voulait toujours en apprendre plus. Cela me plaisait de lui apprendre certaines ficelles du métier. Toutefois, cette relation n'était pas un long fleuve tranquille. Avec deux caractères aussi trempés, des disputes éclataient souvent et il n'était pas rare de me battre avec lui afin de décider qui avait raison ou laisser s'exprimer le sentiment de colère. Une fois soulagés, la discussion pouvait reprendre. Entre lui et ma personne, il y avait un esprit de compétition très poussé. Les femmes, l'alcool, les jeux, sur n'importe quoi. Une certaine complicité est aussi née entre nous.

Pourtant, il y avait certaines choses intolérables chez lui. Déjà, il était plus grand de quelques centimètres et bien plus larges d'épaules. En plus, il était né un an et demi avant moi De quel droit avait-il osé ?? Pire, il ne manquait jamais de se servir de tout cela afin de me chercher des noises ou se payer ma tête. Il Sun ne réagissait à aucune de mes tentatives de manipulation. S'il avait été une femme, j'aurais pu user de la séduction, mais là... Cette défaite, mon égo ne la supportait pas. Après le recul, c'est surement ce qui m'a attiré chez lui. Deux aimants, deux liquides aussi volubiles, deux entités toxiques auraient pu se neutraliser, mais ce fut tout le contraire. Lors d'une soirée alcoolisée dans une des planques de la famille, à la limite du coma, j'ai commencé à lui raconter certaines pensées logées dans un coin de ma tête dont même mon meilleur ami n'était pas au courant. Dangereuses, c'était certain.  Cela m'a surpris qu'Il Sun partageait aussi des pensées normalement inavouables.  Elles se complétaient bien avec les miennes. Nos regards se jaugeaient alors que je grimpais sur ses cuisses. « Tu veux essayer ? » Me demanda-t-il. Je hochais un peu de la tête. « Ouai, mais toi le premier. » Déclarais-je l'haleine remplit d'alcool. Il ne m'est pas possible de détailler chacun de nos jeux, mais cela nécessitait une immense confiance en l'autre. Plus je passais du temps avec lui, plus je réalisais qu'il existait aussi des domaines dans lesquels on s'entendait, peut-être un peu trop bien. Cette recherche de dépasser les limites était constante.

J'ignore encore à ce jour, à quel moment exact cette relation ombrageuse à commencer à changer. Dans ma logique, les autres on toujours été bons à se faire manipuler, utiliser et sans importance, à part mon meilleur ami. Alors quelle était donc la raison de ces changements ? Même Il Sun avait une étrange aura. On aurait presque dit qu'il me fuyait ces derniers temps. Avec les années de recul en vous racontant mon histoire, les contacts peau contre peau n'avait rien de désagréable bien qu'il soit aussi du sexe masculin. Ce fut sans doute la brèche  dans ma vison du monde et mon esprit. Pourtant, il me sera toujours impossible d'assumer cette facette de ma personnalité. Jamais et il l'apprendra à ses dépends. La peau halée à la manière d'un miel chaud. Le sourire éclatant. L'air sûr de lui. Des yeux rieurs. Une bouche pulpeuse qui promettait monts-et-merveilles. Des mains puissantes. Des cheveux bruns. Un corps sculpté par les combats. Il Sun avait vraiment tout pour lui. Il avait commencé à devenir attrayant même à mon regard. C'était compliqué et nécessité de me tenir aussi loin de lui. En me trouvant un autre partenaire de crimes, je finirais par l'oublier étais-je convaincu. Or, cela ne s'est pas produit de la sorte. Ce vil a refusé de sortir de mon esprit, peu importait l'activité. Pour la première fois de mon existence, j'avais fait un rêve érotique. Pire, avec cet homme. La douche glacée a agi sur le moment hélas. Ce furent ainsi des images d'un autre genre qui tournaient dans mon esprit... Ma volonté ne faiblira pas et plusieurs mois passèrent.

Un soir, durant la saison des pluies, je remarquais encore la même silhouette en face de la maison en allant me coucher. Les parents absents avec les hommes de mains et la reconnaissant, je décidais d'ouvrir l'enceinte automatisée et de me servir de l'interphone pour lui dire d'entrer. Pendant ce temps, je sortis aussi, mais à l'abri sous le porche. Lorsqu'il se tint devant moi, ma voix ne perdit pas de temps. « Ce n'est pas la première fois que je te vois trainer dans le coin. Qu'est-ce que tu fiches ici ? » Interrogeais-je d'un ton un peu sec. Â cause de sa capuche et l'orientation de sa tête en bas, il m'était impossible de distinguer les traits de son visage. Un silence s'installa avant qu'il ne se décide à se jeter sur moi, furieux. « Tout ça c'est de ta faute connard !!!  » Une bagarre éclate, peu décidé à laisser passer l'agression il était aussi dans mon intérêt de comprendre la logique dans ses propos. Connaissant Il Sun, il était incapable de s'exprimer tant que sa colère ne serait pas retombée alors je finis par utiliser un subterfuge en éclatant un bac à plantes sur sa tête, l'assommant. Ensuite, il a été trainé à l'intérieur, assis et ligoté sur une chaise de la cuisine. Grâce à un verre d'eau froide sur la figure, il se réveille. « C'est bon tu es calmé ? » Baissant la capuche de son visage, ses yeux exprimaient du mécontentement d'être attaché en plus d'être cernés. Silence de sa part. « De quoi suis-je coupable au juste ? Tout allait très bien de mon côté avant que tu réapparaisses dans ma vie. » Nouveau silence de sa part. Un soupir las sortit de ma bouche, il était tard en plus. « Très bien, comme tu voudras. Reste donc ici toute la nuit si ça te fais plaisir, mes parents seront ravis de voir un inconnu chez eux. » Alors que je le contourne, sa voix grave résonne avec une mélange de mécontentement et d'amertume. « J'ai tout essayé, baisé avec toutes les femmes qui ont croisé ma route, convaincu de réussir. Sans succès. Oui tout ça c'est de ta faute, Kwang, ne fais pas l'innocent. C'est de ta faute si je n'arrive pas à t'oublier, à te sortir de ma tête !!!!!! » Cette volonté qui m'étais restée fidèle se brisa et la colère s'empara de moi. Me tenant devant lui, mes mains le saisissent par le col, me penchant au dessus de lui. « Mais c'est toi le responsable !!! Qui t'a donné l'autorisation de squatter dans mes pensées ?? Â cause de tes conneries j'ai même fait un rêve érotique avec toi !!! » Oups, que n'avais-je pas avoué... Il Sun profita de la proximité pour poser ses lèvres contre les miennes, je les ai mordu. Cela ne l'a pas fait cesser et ce premier baiser aura eu le goût du sang.

Il s'est ensuite écoulée une période de j'avance un pas en avant puis recule de trois en arrière. Contrairement à ma personne; Il Sun avait de l'expérience, déjà connu l'amour et eu des relations sentimentales avec des femmes. Pourtant, cela ne l'empêchait pas de se montrer aussi gauche parfois avec un autre homme, ce qui me rassurait de ne pas être le seul. Même si ça lui arrivait de me chercher au propos du baiser, il respectait mon souhait de garder ça secret. Sous ses suggestions, il nous est arrivés de diner au restaurant et moins dans les bars. Ce vile usait de tous les stratagèmes afin de me voler des baisers, alors je luttais comme si mon intégrité physique en dépendait. S'il croit m'avoir avec l'excuse d'approfondir la relation, il rêve. Malgré tous mes efforts, il m'était de plus en plus difficile de résister à ses charmes et à mon attirance pour lui. Il Sun savait trop bien jouer avec ses atouts, avec moi et ma retenue. D'une certaine manière il semblait mieux me connaitre que moi-même, un comble. Plus les contacts étaient fréquents et moins je parvenais à m'éloigner d'entre ses bras. Lorsqu'il réussissait à me capturer, il m'adressait toujours un sourire éclatant et fier. Il m'éblouissait, me rendait muet et faisait renaître ma crainte d'être quitté un jour comme mes sœurs l'avaient fait, sans se retourner. Au fond de mon être, de petites flammes s'étaient crées, se transformant en brasier puis en incendie, repoussant ma volonté, détruisant les ronces répulsives sur leurs passages. Le vide dans mon âme dévorait cette énergie réparatrice. Un apaisement certain, moins de disputes, c'était tout nouveau et très troublant. J'ai commencé à sécher les cours, à moins passer de temps avec mon seul ami. Il Sun m'a aussi fait découvrir de nouvelles facettes de sa personnalité,  la jalousie, la tendresse, l'affection d'un point de vue positif. Pourtant, il aimerait bien aller plus vite dans un domaine et essaie de me faire culpabiliser en se plaignant de sa frustration. Cela fonctionne peut-être avec des femmes à faible volonté ou volages, mais pas avec moi. Cela fonctionne peut-être avec des femmes à faible volonté ou volages, mais pas avec moi. De plus il restait encore la question inabordable, déterminer les rôles de chacun. C'était angoissant rien que de l'imaginer.

À force de m'attacher de manière plus intense, j'ai commencé à ne plus supporter de le voir toujours entourer de chiennes avec la bave aux lèvres. Puisque je refusais toujours de me donner à Il Sun et qu'il s'était rendu compte de ma nouvelle jalousie, il se servait de cela contre moi, me provoquant à la moindre occasion. Les disputes ont alors repris et il arrivait parfois que l'on se batte à nouveau. Malgré tout, il parvenait à me calmer avec mon attirance pour lui et m'entrainait dans des échanges toujours plus chauds. De mon point de vue, c'était agréable de se réconcilier de la sorte. Un jour, portant la nudité en guise de dernier tissu, ma crainte s'était échappée d'entre mes lèvres alors il a été question de d'établir une règle, chacun son tour. Je voulais le convaincre d'être le premier, mais Il Sun a pointé mon manque d'expérience en la matière. C'était vrai, il avait marqué un point. Mon hésitation lui a permis de prendre le contrôle. Malgré ses efforts, ses attentions, cela avait été douloureux, surtout après avoir terminé. Arrivé à ses fins, son comportement a commencé à changer. Cela entraina un réveil du mien. Chaque remarque désobligeante, je lui renvoyais aux centuples, le rendait jaloux. Nos jeux dangereux avaient repris depuis un moment, la violence se trouvait présente jusque nos ébats. Il a commencé à me tromper, j'ai accueilli d'autres dans son lit tout en le laissant sentir l'odeur sur nos draps. Cela le rendait fou. Cette histoire, notre histoire a duré trois années et a été parsemé de pauses, de disputes, de coups, de surenchère et de menaces. Il Sun se croyait indispensable, mais il a eu tort. Il Sun était convaincu de posséder mon cœur, autre grave erreur. Cet organe ne sert qu'à pomper le sang. Il Sun s'est cru à l'abri, que je passerai pas à l'acte, grossière erreur. Il n'a pas compris le danger que je représente. Son aveuglement l'a mené à sa perte. Ce maudit sourire et ces mots prononcés trop tard, ils n'ont jamais quitté ma mémoire.

BACK TO REALITY

Bien des années se sont écoulées depuis. Il m'arrive parfois, lorsque j'ai trop bu, de repenser à lui. Les souvenirs s'amenuisent et il m'arrive de me demander si ce n'est pas sorti de mes rêves. En déroulant le fil, j'ai la sensation de ne pas me reconnaitre. La vie doit continuer n'est-ce pas ? Les études terminées, mon plan de carrière était déjà prévu. Lorsqu'on a une famille comme la mienne, pas besoin de s'ennuyer à se rendre à l'université.  Entre mon visage accueillant et rassurant, ma capacité à convaincre, cela aurait été du gâchis de ne pas devenir un arnaqueur. Rien ne vaut un poste dans la finance pour s'épanouir et combler mon côté ambitieux. C'est assez addictif de rouler les gens en les regardant droit dans les yeux en sachant parfaitement qu'ils ne reverront jamais leur argent. D'ailleurs, il m'a fallu troquer l'uniforme pour les costumes de luxes, ça me va plutôt bien. Même si mes parents m'ont fiancé de force, il était évident que ce mariage n'aurait pas lieu, cette fille et sa famille ayant eu un accident tragique. Quel dommage. Ou pas. Avec un emploi stable et les surplus financiers, j'ai pu m'acheter un loft dans un quartier de luxe. Autant que possible, j'évite de côtoyer les personnes dont je partage le sang. Après tout, ils ont toujours ignoré mon existence, sauf quand ils ont un truc dans le cadre du gang et m'envoie un de leurs hommes de mains en guise d'appel téléphonique. Le chef de famille s'est vu diagnostiquer un cancer. Enfin, il lâche le poste à mon géniteur. Or, la cérémonie de transmission du pouvoir ne s'est pas déroulée dans la douceur. Ils ont été éradiqués par la branche inférieure. J'ai eu la chance d'arriver en retard. quarante-huit heures ont suffi pour qu'ils s'approprient la totalité de nos biens. Il me faut faire profil bas et attentions, changer souvent d'identité aussi.

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