Les groupes

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Ils représentent quatre vingt dix-huit pourcents de la population. Que leur existence aie été douce ou parsemée d’embûches, ils ont réussi à traverser le chemin conduisant de l'enfance vers l'âge adulte avec succès. Les immunisés peuvent parfois être dans leur petit monde et se montrer insensibles aux difficultés rencontrées par les lutteurs. Après tout, avoir des problèmes, en particulier psychologiques, restent mal vu et tabou en Corée du Sud. Certains vont jusqu'à nier l'existence de ces troubles, rendant difficile le dialogue entre eux et les lutteurs. Quant aux appréciateurs, ils sont souvent catalogués aimants à problèmes et sont évités autant que possible par les immunisés.

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Depuis leur enfance, la vie n'a pas été toujours très tendre avec eux. Que ce soit des problèmes familiaux, scolaires, ou psychologiques, les lutteurs n'ont pas réussi à sortir la tête de l'eau.  Chaque journée représente un éternel recommencement, lutter encore et toujours avec plus ou moins de succès. Marginalisés, ils ont été contraints de vivre loin de la société, peu importe leur ressenti. Si certains espèrent un coup du sort et rejoindre les immunisés, d'autres sont plus pragmatiques. Quant aux appréciateurs, la séparation entre ces deux mondes reste assez floue. Après tout, le lutteur d'aujourd'hui peut devenir l'appréciateur de demain.

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Il existe deux grandes raisons majeures de choisir cette voie : naître ainsi ou vivre des événements plus ou moins traumatisants. Dans tous les cas, la tâche  grandit en fonction de l'âge, de l'expérience et de son rapport au monde. Le contexte familiale joue aussi un rôle dans certains milieux plus ou moins légaux. Assumant leur noirceur, les traits de caractères s'éloignent de ceux des immunisés de manière plus ou moins radicale. Les appréciateurs ne voient en eux que des victimes potentielles. Leur relation avec les lutteurs peut être assez vaste, certains les traitent comme des victimes, d'autres des soutiens, d'autres encore des futurs recrues.